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2023-24: Approches discursives en sciences sociales
Organisateurs : Johannes Angermuller (Open University), Christine Barats (Paris Descartes), Marc Glady (Paris-Dauphine), Luciana Radut-Gaghi (CY Cergy Université)
13/10/23 Christine Barats et Laetitia Biscarrat Camille Chanial, Dire l’inceste sur Twitter : caractéristiques techno-discursives de #metooinceste
10/11/23 Fiona Rossette, Social media oratory » - quand on prend la parole sur les réseaux sociaux : nouvelles pratiques discursives, nouveaux enjeux critiques ?
11/12/23 Patrick Charaudeau, Le sujet parlant au centre des sciences du langage
12/01/24, Jaercio Da Silva: Un concept sur la toile. Circulation et traduction à bas bruit de l’intersectionnalité
2/02/24 Agnès Vandevelde-Rougale : Approche hybride d'un énoncé contestataire
8/03/24 Oksana Lychkovska-Nebot, Une nouvelle communication visuelle pendant la guerre en Ukraine : comment les mèmes humoristiques deviennent des objets politiques
5/04/24 : Angeliki Monnier (Crem), Axel Boursier (LT2D), Annabelle Seoane (Crem), Le discours de haine en ligne contre les migrants.
10/05/24 Julie Abbou, Traces discursives et effets politiques de la colonisation dans les textes de lois français contemporains.
7/06/24 Joanna Thornborrow, Stuck in the middle, with who?
Voir les programmes des années passées.
2022-23: Approches discursives en sciences sociales
Organisateurs : Johannes Angermuller (Open University), Christine Barats (Paris Descartes), Marc Glady (Paris-Dauphine), Luciana Radut-Gaghi (CY Cergy Université)
Les discours occupent une place centrale dans les sociétés contemporaines et constituent un point d’entrée de plus en plus reconnu dans les travaux en sciences sociales. Qu’ils soient étudiés comme symptôme des transformations socio-économiques et socio-politiques ou vus comme le coeur-même des processus sociaux à étudier, ils apparaissent comme un matériau essentiel de l’enquête en sciences sociales et en sciences humaines. Ils sont une ressource pertinente pour éclairer, dans une perspective foucaldienne, les pratiques de pouvoir ou, dans une perspective plus interactionnelle ou ethnométhodologique, la production et le maintien d’ordres sociaux situés. Dans les travaux les plus récents en sciences sociales, ils sont analysés afin de rendre compte de l’essor des acteurs « populistes » en politique et des « médias sociaux » en économie. L’échelle des situations prises en compte est très variable puisque par« discours », on entend aussi bien les débats publics que les échanges situés dans des contextes micro-sociaux : communications professionnelles, situations de formation, relation au guichet, etc.
Affirmer l’intérêt d’une “sociologie du langage” ne conduit pas seulement à reprendre et mettre en perspective les différents courants qui ont pu historiquement étudier les faits sociaux dans leur entremêlement avec le langage. Au delà de la présentation de ces travaux, le séminaire met l’accent sur les orientations de recherche contemporaines qui s’intéressent aux pratiques discursives dans différents mondes sociaux. Ces pratiques discursives sont intéressantes à étudier : elles donnent à voir les contraintes sociales et linguistiques qui pèsent sur les acteurs sociaux, ainsi que le rôle des contextes communicationnels dans lesquels ils évoluent ; elles montrent également les ressources sémiotiques que ces derniers mobilisent et agencent pour construire leurs relations sociales. Ces pratiques conduisent notamment les acteurs à se positionner les uns par rapport aux autres, dans des jeux de places, qui sont autant de versions du monde social que les acteurs tentent de faire exister. Soutenu par la revue Langage et société, ce séminaire prolonge le travail pluridisciplinaire sur la dimension langagière du social qui s’effectue à l’EHESS depuis 2013.
Vendredi de 14 h à 16 h (en ligne ou en format hybride). Afin de participer et de recevoir les informations, veuillez vous inscrire ici: https://discourseanalysis.net/SEMLANSOC/group .
07/10/2022
Johannes Angermuller (Open University)
Les Etudes du discours comme champ transdisciplinaire, international et multilingue.
Perspectives empiriques sur la population des analystes du discours
Les études du discours sont encore un domaine récent, aux disciplines et langues nombreuses, dont les frontières floues et les concepts contestés en font un espace de communication opaque. Cette contribution discutera des principales questions, orientations et traditions qui ont défini les études du discours en tant que champ mondialisé. Un accent particulier sera mis sur les problèmes de représentation d'un domaine où quelques voix hautement reconnues, provenant pour la plupart des centres métropolitains, monopolisent l'attention des nombreux acteurs de la périphérie qui sont actifs mais restent souvent invisibles. Pour répondre aux dilemmes de la représentation disciplinaire, je présenterai un compte rendu empirique, centré sur les acteurs qui constituent le champ. Je citerai les résultats d'un questionnaire avec plus de 1000 réponses à la fondation de DiscourseNet, l'association internationale des études du discours, qui révèlent la diversité disciplinaire, nationale, géographique et linguistique des chercheurs en discours dans le monde. Je discuterai également d'une analyse des citations des 99 professeurs de linguistique spécialisés dans le discours en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, qui montre une grande concentration de la visibilité des citations au sein d'un petit groupe d'universitaires de haut niveau. La contribution se termine par une réflexion critique sur les limites des représentations discursives de notre propre domaine qui tendent à supprimer la diversité réelle des chercheurs en discours et à reproduire des structures de visibilités inégales entre eux. Il est en effet grand temps d'interroger de manière critique le problème du colonialisme épistémologique qui pèse sur notre propre discours sur les discours.
18/11/2022
Julien Giry
De la double « complotisation » des hésitations et défiances vaccinales à l’ère de la Covid-19
Entre récupérations opportunistes et assignation disqualifiante
Après avoir rappelé que le rejet des vaccins est aussi ancien que la vaccination elle-même, et qu’historiquement l’antivaccinisme, le vaccinoscepticisme ou les hésitations vaccinales ne constituent en aucune façon un mouvement unitaire, nous reviendrons en détail sur leur double « complotisation » à l’heure de la pandémie de Covid-19.
D’une part, elle est d’abord ll’œuvre des milieux conspirationnistes eux-mêmes qui ont vu, dès le départ de la pandémie, une opportunité pour renouveler leur discours en y intégrant de manière centrale l’élément vaccinal jusqu’alors marginal. Nous le montrerons au travers du cas d’Egalité et Réconciliation et de quelques youtubeurs « santé ».
D’autre part, cette « complotisation » homogénéisante des « Antivax » est également l’œuvre de militants anticonspirationnistes pris d’une sorte de panique morale dès septembre 2020 à la suite de la première vague de l’enquête CoviPrev selon laquelle, alors que les vaccins contre la Covid-19 n’existent pas encore, plus de 30% des sondés déclaraient qu’en aucun cas ils ne se feraient vacciner contre la maladie nouvelle. A ce titre, nous analyserons en détail l’émission Complorama diffusée sur France Inter le 2 avril 2021 dans la mesure où elle est typique de cette assimilation des « Antivax » aux figures de l’Antiscience, de l’Irrationalité et du Complotisme.
En somme, il s’agira de montrer comment cette récupération opportuniste et cet étiquetage disqualifiant constituent les deux facettes d’une même tentative de captation et de redéfinition monolithique, en termes de cadrage, des phénomènes complexes et polymorphes que sont les défiances et hésitations vaccinales.
09/12/2022
Claire Oger (Céditec, UPEC)
L’autorité et ses doubles : les limites du croyable.
A travers une présentation de son ouvrage (Faire référence. La construction de l’autorité dans le discours des institutions, Ed. de l’EHESS, 2021), Claire Oger tentera de montrer comment une approche interdisciplinaire de l’autorité permet d’éclairer certaines des propriétés des discours institutionnels, mais aussi un certain nombre de controverses ou de débats publics. Elle indiquera aussi les principales interrogations que suggère l'exploration des frontières de la notion : la dissymétrie des places que suppose l’autorité doit être placée en regard du principe d’égalité aussi bien que des aspirations à corriger les inégalités d’accès à la parole publique. A l’opposé, déni d’autorité et discours autoritaires doivent être également interrogés en tant qu’ils indiquent l’envers de l’autorité et les limites de sa possible reconnaissance.
13/01/2022
Justine Simon
Le chat nazi sur les réseaux socionumériques : problèmes et enjeux de l’anthropomorphisme à l’heure de la culture participative
Dans la double dynamique des travaux portant sur l’analyse du discours numérique et la culture participative numérique, l’objectif de cette étude vise à comprendre les différentes formes de réinterprétations du nazisme au prisme des chatons mignons. Le caractère viral des publications de chats sur les réseaux socionumériques n’est plus à démontrer. Mais il est plus difficile d’imaginer la masse d’images de chats associés au nazisme circulant sur ces espaces soi-disant démocratiques. Un corpus de 446 publications a été construit à partir de Twitter, Instagram et TikTok pour analyser ces formes d’anthropomorphismes. Des images fixes, des iconotextes ou encore de formes remixées plus élaborées (pratique du mashup sur TikTok) représentent des images (reprises ou originales) de chats à la petite moustache noire et/ou à la patte avant-droite levée. Cette assimilation au personnage d’Adolf Hitler, au salut nazi et au nazisme de manière plus globale nous interpelle fortement : s’agit-il d’humour ironique dénonçant le racisme ou au contraire d’engagement idéologique affirmé ? Dans un contexte sociopolitique national et international marqué par la montée des idées d’extrême droite, une analyse approfondie apparaît essentielle pour saisir les enjeux de ces pratiques sociodiscursives.
10/02/2022
Marie Veniard
Étude discursive d’une pratique politique du langage chez des militants politiques pour les droits des étrangers en France
Dans ma présentation, je développerai le cas des mobilisations pour les droits des étrangers, qui sont parfois le cadre de pratiques langagières reposant sur une idéologie langagière caractérisant la parole politique comme une voie d’émancipation possible. On s’intéressera en particulier à une pratique, celle de « ne pas parler à la place des premiers concernés » telle qu’elle se réalise dans ce champ de luttes. Je développerai les raisons de mon ancrage en analyse de discours, avec des emprunts ponctuels à l’analyse des interactions. Je défendrai l’hypothèse que le langage est, pour ces militants, une ressource pour exprimer leur solidarité avec les étrangers sans-papiers.
10/03/2022
Malika Temmar (Amiens)
Analyser les textes philosophiques aujourd’hui
L’analyse du discours est un domaine de recherche bien connu aujourd’hui en France. Après avoir rappelé ses fondements et ses principes, il s’agira ici de se saisir d’un exemple de terrain d’investigation de ce champ, celui de la philosophie. Cette communication cherchera à mettre en valeur la façon dont on peut se saisir des outils d’analyse du discours pour aborder ce type de texte particulier. Les approches énonciatives et pragmatiques seront privilégiées pour analyser les formes expressives de ce genre de discours. Notre présentation mettra en valeur les différents genres et les supports sur lesquels on trouve le discours philosophique, outre les textes sources doctrinaux, il s’agira également d’interroger les nouvelles formes de diffusion de la philosophie dans les médias français.
14/04/2022
Alice Krieg-Planque (CEDITEC, UPEC)
Que faire avec un livre de Philippe Poutou ? Trois explorations en analyse du discours
Nous montrons comment il est possible, à partir d’un même corpus initial, de développer des questionnements distincts répondant à des notions et à des préoccupations disciplinaires différentes. Dans le cas présent, le corpus initialement retenu est un bref livre de Philippe Poutou, candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste aux élections présidentielles, intitulé Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule !, paru en 2012 dans la Petite encyclopédie critique des Éditions Textuel. Une première analyse (Krieg-Planque 2020), ancrée en linguistique et en analyse du discours, met en évidence le lien privilégié du livre politique avec la réflexivité langagière, et en l’occurrence avec une réflexivité qui énonce une rupture d’ordre discursif (“dire la vérité”, “adopter une liberté de ton”, “oser prendre la parole”). Une seconde étude (Krieg-Planque 2019), qui mêle analyse du discours, études rhétoriques et sociologie, analyse ce que peut être l’“ethos de rupture” en politique : il s’agit de repérer les formes et les enjeux d’une image de soi en rupture avec les normes sociales de la prise de parole politique légitime, ce qui amène une réflexion sur les conditions d’accès des groupes dominés à des arènes contrôlées. Enfin, une troisième exploration (Krieg-Planque 2022), qui fait dialoguer analyse du discours et sciences politiques, montre comment le livre atypique de Philippe Poutou participe d’une production de soi tout à fait singulière, et non-exempte de paradoxes. En définitive, notre exposé contribue à la réflexion sur l’objet “discours” tel qu’il peut être travaillé sur différents versants des sciences humaines et sociales.
Krieg-Planque (2019), “L’ethos de rupture en politique : ‘Un ouvrier, c’est là pour fermer sa gueule !’, Philippe Poutou”, Argumentation et Analyse du Discours, n°23, Adarr, Tel-Aviv. En ligne : https://journals.openedition.org/aad/3773
Krieg-Planque (2020), “Le genre ‘livre politique’ comme espace d’expression d’un discours transgressif : ethos de rupture et réflexivité langagière”, Congrès Mondial de Linguistique Française, Montpellier. En ligne : https://www.shs-conferences.org/articles/shsconf/abs/2020/06/shsconf_cmlf2020_01002/shsconf_cmlf2020_01002.html
Krieg-Planque (à paraître 2022), “Un livre atypique en campagne présidentielle : Philippe Poutou, une production de soi singulière”, dans Christian Le Bart et Éric Treille dir., Les livres de politiques, Presses Universitaires de Rennes.
12/05/2022
Olivia Foli (Sorbonne Université, GRIPIC)
Une approche ethnographique des paroles de plainte en organisation
A partir d'une démarche ethnographique menée par immersion dans une organisation pendant 3 années, j'ai écouté et observé comment les plaintes s'énoncent lors des interactions, dans de nombreux et divers contextes de travail. L'analyse montre la variation des significations selon les contextes et, partant, un lien labile entre souffrance et plainte. La méthode déployée pour réaliser les observations, les classer et les catégoriser sera présentée. Parmi les résultats, je mettrai l'accent sur la socialisation émotionnelle au travail (y compris celle de la chercheuse) ainsi que sur la régulation sociale des pratiques langagières de plainte. Cela ouvrira des perspectives sur les enjeux en santé au travail.
Cette présentation s'appuie sur l'ouvrage : Foli Olivia, Les paroles de plainte au travail. Des maux indicibles aux conversations du quotidien, avec Joëlle Le Marec (préface), Éditions Archives Contemporaines, 2022. Accès intégral : https://eac.ac/books/9782813003980
09/06/2022
Laura Ascone
Analyse discursive de contenus antisémites sur le web
Dans cette communication, je souhaiterais présenter le projet “Decoding Antisemitism: An AI-driven Study on Hate Speech and Imagery Online”, dont l’objectif est d’analyser les contenus antisémites publiés sur le web afin de développer un algorithme capable de détecter tels contenus.
Après avoir présenté le corpus constitué et la méthodologie adoptée, nous examinerons plus en détail certaines des multiples facettes du discours antisémite en ligne. Nous nous focaliserons, par exemple, sur l’expression de l’altérité ainsi que sur les stratégies argumentatives adoptées par les utilisateurs afin de légitimer leurs propos antisémites. A travers l’analyse de ces éléments et la comparaison avec d’autres discours de haine, nous identifierons aussi bien les caractéristiques propres à tout discours de haine que les spécificités du discours antisémite.
2021-22: Approches discursives en sciences sociales
Organisateurs : Johannes Angermuller (Open University), Christine Barats (Paris Descartes), Marc Glady (Paris-Dauphine), Luciana Radut-Gaghi (CY Cergy Université)
8/10/2021: Johannes Angermuller (Open University), Christine Barats (Paris Descartes), Marc Glady (Paris-Dauphine), Luciana Radut-Gaghi (CY Cergy Université)
Introduction: Discours, langage et société. Approches discursives en sciences sociales
12/11/2021: Elisabeth Le (University of Alberta, Canada)
Quand ne pas être des nôtres ne signifie pas nécessairement faire partie des autres
Dans cette présentation, j’aimerais présenter mon livre, Degrees of European Belonging, publié en 2021 par John Benjamins. Qu’est-ce que l’Europe? Qui est Européen? Certains se reconnaissent sous cette dénomination mais ne sont pas nécessairement reconnus ainsi. Quand l’Europe tend à être présentée comme un « club sélect », c’est-à-dire dont il fait bon de faire partie, ne pas être reconnu en tant qu’Européen peut avoir des conséquences dommageables au point de vue politico-social. Dans ce livre, j’ai étudié la façon dont le quotidien Le Monde présente des États présents sur le continent européen mais dont l’appartenance à l’Europe n’est paradoxalement pas évidente. En dégageant les critères utilisés par Le Monde dans sa représentation des États européens, je fais ressortir toute une zone grise d’appartenance, ni tout-à-fait « nous » ni tout-à-fait « autre », mais tout aussi légitime et importante. Pour cette étude, j’ai analysé quantitativement et qualitativement un corpus rassemblé de 2014 à 2017.
10/12/2021: Laura Calabrese
Changement sémantique et débat lexical : ce que les mots de la migration nous apprennent sur les discours contemporains.
En nous appuyant sur plusieurs études de corpus, nous illustrerons comment la sémantique discursive peut contribuer à étudier un moment du discours social. Il s’agit de montrer différents types d’analyse qu’on peut réaliser à partir d’une entrée par le mot pour observer les représentations sociales autour d’une thématique, en l’occurrence la migration. Nous nous focaliserons plus particulièrement sur le débat lexical, en essayant de montrer le rôle qu’il joue à un moment de discussion intense, et sur le changement sémantique, qui se produit subtilement avec l’usage et modifie progressivement les représentations.
https://u-paris.zoom.us/j/81678672560?pwd=VmRSUUJVNHAvN0MyRFU0c1Ftbk5YQT09
7 janvier 2022:
Elise Schurgers
Dire le dire-faux. Le métadiscours des « fake news » au prisme de la notion de « formule »
Cette intervention s’intéressera à la question des fake news par le biais d’une lecture critique de la manière dont le phénomène est « parlé » dans la presse. Je voudrais ainsi porter à la discussion les résultats d’une étude de la formule (Krieg-Planque) « fake news », visant à montrer comment la locution nominale s’est stabilisée comme une évidence, facilement reprise pour circuler dans le discours social. Au travers d’un corpus composé de grands quotidiens généralistes français et belges et d’une analyse du discours en diachronie (2004-2019), il s’agira de retracer une trajectoire par le biais de régularités linguistiques et d’amorcer une description des contraintes – symbolique, idéologique et interactionnelle – produites par la circulation en discours de cette unité, dont l’une des particularités est bien de qualifier un type d’énonciation dans l’espace public.
Marys Hertiman
L'empiétement discursif : lecture d'un autre paradigme de subalternisation
L’empiétement discursif, est un processus qui englobe des procédés d’ingérence, d’usurpation de la parole et de modélisation de la subjectivité. Ce processus agit au travers de trois mécanismes : l’énonciation vicariante, la dépossession et le silenciement. Cette intervention présente une notion récemment élaborée et espère donner lieu à une discussion riche, invitant à échanger sur d'autres cadres de mobilisations ou limites.
11 février 2022:
Iris Loffeier, Célia Poulet & Sophia Stavrou
Changer la sémantique du travail pour changer les pratiques ?
La formation continue des employés d'établissements d'hébergement pour personnes âgées (EHPAD) occupe de longue date une place de choix dans l’objectif de leur amélioration et s’impose comme consensus social et politique. Notre enquête empirique auprès de deux organismes de formation majeurs de ce secteur en France et en Suisse se penche sur les modalités de leurs curricula pour « changer de monde », le travail avec et les rapports à la vieillesse. Nous nous focaliserons sur le travail sémantique particulier qu'ils opèrent pour ce faire et sur les enjeux liés à la transformation des pratiques professionnelles par le langage, à partir d'une réappropriation de concepts analytiques empruntés à Basil Bernstein.
11 mars 2022:
Ruth Amossy
Schèmes argumentatifs, matérialité discursive et enjeux sociaux
On part du principe qu’une analyse des schèmes argumentatifs qui sous-tendent les énoncés, en apparence aux antipodes de l’analyse du discours, est nécessaire pour comprendre le fonctionnement des échanges verbaux et la logique qui y préside. On considère le raisonnement comme une structure abstraite et schématisable qui permet de passer de données à une conclusion par un processus d’inférence, et l’argument comme l’usage de ce même schème, au sein d’un cadre de communication, dans une visée de persuasion : d’où l’appellation de « raisonnement donné en partage ». Une première opération consiste, à l’aide de modèles fournis par les théories de l’argumentation, à extraire du discours un schème abstrait pour saisir un raisonnement dans sa logique propre. Une opération complémentaire consiste à le replonger dans la matérialité discursive pour l’examiner en contexte dans son cadre énonciatif, sa dynamique interactionnelle et l’ensemble de sa mise en mots. A travers cette double opération, l’analyse dépasse le plan des raisonnements abstraits ; elle dégage les significations qui se construisent explicitement et implicitement dans l’échange verbal, ses enjeux sociaux et les jeux de pouvoir qui s’y mettent en place. Cette démarche à la fois argumentative et discursive, exemplifiée par des analyses concrètes, sera expliquée dans ses rapports à d’autres modèles poursuivant une visée similaire comme ceux de la CDA et en particulier Fairclough & Fairclough, et R. Wodak.
15 avril 2022:
Caroline Staquet
Le rapport institutionnel comme réservoir argumentatif en linguistique appliquée : Analyse d’un rapport sur l’immersion linguistique « européenne »
Dans le sillage de la mondialisation néolibérale, les institutions européennes ont chargé un groupe d’experts académiques d’établir un cadre théorique pour l’immersion linguistique en Europe, qu’ils ont été rebaptisée à cette occasion en EMILE (soit l’« enseignement d’une matière par l’intégration d’une langue étrangère » ou « CLIL » en anglais). Après avoir construit l’approche comme un « succès » pendant plus de quinze ans, le champ scientifique de l’EMILE se caractérise depuis quelques années par des controverses de plus en plus vives. Les critiques ont ciblé avant tout les faiblesses méthodologiques de nombreuses études qui ont omis de rendre compte du caractère élitiste de l’EMILE, ainsi que l’emploi d’une rhétorique promotionnelle dans nombre de discours scientifiques sur l’approche.
Dans cette communication, je me propose de retracer la genèse de ces controverses scientifiques à travers l’analyse discursive d’un document-clé sur l’approche, à savoir le rapport « CLIL/EMILE : The European Dimension » (2002). Bien que D. Marsh, l’expert-fondateur de l’EMILE, ait rédigé ce rapport pour le compte des institutions européennes principalement à partir d’informations rapportées par des praticiens de l’EMILE, l’analyse de ses conditions de circulation révèle que celui-ci a constitué un réservoir argumentatif dans lequel les recherches sur l’EMILE ont abondamment puisé par la suite. Dans ma présentation, j’analyserai les marques discursives qui peuvent éclairer cette circulation intense et me pencherai notamment sur la manière dont le rapport a tenté d’asseoir la légitimité de l’approche à l’époque et lissé toute conflictualité, en particulier en construisant l’EMILE comme « égalitaire ».
Said Mahmoudi
NN
13/05/22 : Albin Wagener
Les mèmes, entre fun et politique
Depuis une vingtaine d'années, grâce à l'avènement du web 2.0, les mèmes ont émergé comme un véritable nouveau moyen de communication pour les internautes du monde entier. En passant par plusieurs formes sémiotiques et en combinant texte et image, les mèmes possèdent déjà une histoire riche, faite d'évolutions et de controverses. Souvent matérialisés et utilisés sur des boards (4chan, Reddit) ou d'autres types de sites (9gag), ils ont fini par atteindre les réseaux sociaux traditionnels (les groupes de neurchi sur Facebook, ou encore sur Instagram). Le but de cette intervention est de proposer une brève histoire des mèmes, une grille de lecture de ces productions qui constituent un véritable nouveau langage postdigital, mais également d'analyser leur caractère polémique, qui vise à utiliser certains ressorts humoristiques apparemment anodins, pour en faire de véritables outils politiques, y compris extrémistes.
10/06/22 Fabienne Baider
Discours de haine implicite? Le rôle des théories du complot dans les appels à la haine
La majeure partie des recherches consacrées au discours de haine a ciblé des discours répondant aux définitions juridiques c’est-à-dire à des appels explicites à la haine ou à la violence contre une communauté spécifique ou un individu appartenant à cette communauté. Ces appels à la violence sont donc considérés comme étant performatifs, cette performativité étant principalement fondée sur l’intention de faire mal (Culpeper 2021), et sur la volonté de nuire à des individus uniquement à cause de leur appartenance à une communauté spécifique. Mais qu’en est-il des appels à la violence et à la haine par inférence? Sont-ils moins ‘performatifs’, que les appels explicites? D’un point de vue juridique ils ne sont pas en effet catégorisés comme étant des discours de haine. Sur la base de corpus rassemblés dans trois projets consacrés aux discours de haine, corpus composés notamment d’échanges en ligne et de discours politiques faisant référence (ou ‘inférence’) aux théories du complot, nous analyserons la performativité de ces discours. Nous proposerons de catégoriser de tels discours comme étant des discours de haine implicite.
2020-21: Approches discursives en sciences sociales
Organisateurs : Johannes Angermuller (Open University/EHESS), Christine Barats (Paris Descartes), Manon Him-Aquilli (Université de Franche-Comté), Marc Glady (Paris-Dauphine), Luciana Radut-Gaghi (CY Cergy Université)
Les discours occupent une place centrale dans les sociétés contemporaines et constituent un point d’entrée de plus en plus reconnu dans les travaux en sciences sociales. Qu’ils soient étudiés comme symptôme des transformations socio-économiques et socio-politiques ou vus comme le coeur-même des processus sociaux à étudier, ils apparaissent comme un matériau essentiel de l’enquête en sciences sociales et en sciences humaines. Ils sont une ressource pertinente pour éclairer, dans une perspective foucaldienne, les pratiques de pouvoir ou, dans une perspective plus interactionnelle ou ethnométhodologique, la production et le maintien d’ordres sociaux situés. Dans les travaux les plus récents en sciences sociales, ils sont analysés afin de rendre compte de l’essor des acteurs « populistes » en politique et des « médias sociaux » en économie. L’échelle des situations prises en compte est très variable puisque par« discours », on entend aussi bien les débats publics que les échanges situés dans des contextes micro-sociaux : communications professionnelles, situations de formation, relation au guichet, etc.
Affirmer l’intérêt d’une “sociologie du langage” ne conduit pas seulement à reprendre et mettre en perspective les différents courants qui ont pu historiquement étudier les faits sociaux dans leur entremêlement avec le langage. Au delà de la présentation de ces travaux, le séminaire met l’accent sur les orientations de recherche contemporaines qui s’intéressent aux pratiques discursives dans différents mondes sociaux. Ces pratiques discursives sont intéressantes à étudier : elles donnent à voir les contraintes sociales et linguistiques qui pèsent sur les acteurs sociaux, ainsi que le rôle des contextes communicationnels dans lesquels ils évoluent ; elles montrent également les ressources sémiotiques que ces derniers mobilisent et agencent pour construire leurs relations sociales. Ces pratiques conduisent notamment les acteurs à se positionner les uns par rapport aux autres, dans des jeux de places, qui sont autant de versions du monde social que les acteurs tentent de faire exister. Soutenu par la revue Langage et société, ce séminaire prolonge le travail pluridisciplinaire sur la dimension langagière du social qui s’effectue à l’EHESS depuis 2013.
Vendredi de 10 h à midi (en format hybride, vidéoconférences dans les salles encore à annoncer). Afin de participer et de recevoir les informations, veuillez vous inscrire ici: https://discourseanalysis.net/SEMLANSOC/group
9 octobre 2020: Johannes Angermuller (Open University/EHESS), Christine Barats (Paris Descartes), Manon Him-Aquilli (Université de Franche-Comté), Marc Glady (Paris-Dauphine), Luciana Radut-Gaghi (CY Cergy Paris Université)
Introduction I
13 novembre 2020: Johannes Angermuller (Open University/EHESS), Christine Barats (Paris Descartes), Manon Him-Aquilli (Université de Franche-Comté), Marc Glady (Paris-Dauphine), Luciana Radut-Gaghi (CY Cergy Paris Université)
Introduction II
11 décembre 2020: Ugo Ruiz (Département de langues et de littératures de l’Université de Göteborg, Suède)
La campagne tribune et la campagne vitrine chez deux organisations environnementales
Ce séminaire portera sur le discours produit par deux organisations environnementales, Greenpeace France et La Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme. L’importance accordée à l’écologie dans la société n’a cessé de croître depuis les années 80 ; parallèlement, le champ de l’écologisme est devenu mondial et très concurrentiel, obligeant les organisations à se professionnaliser pour obtenir des fonds et gagner des adhérents. Nous nous intéresserons aux stratégies de marketing développées par ces deux organisations dans leur quête de fonds et de légitimité – qui sont, on le verra, étroitement liées au modèle économique qu’elles suivent. Pour étudier la question, nous nous proposons de faire l’étude discursive de quatre campagnes, un outil utilisé par les deux organismes. L’analyse nous amènera à déterminer les caractéristiques de deux types de campagne : la campagne tribune et la campagne vitrine.
8 janvier 2021: Romain Badouard (CARISM de l'Institut Français de Presse, Université Paris 2 Panthéon-Assas)
« Je ne suis pas Charlie » : pluralité des prises de parole sur le web et les réseaux sociaux
Les attentats du 7 janvier 2015 ont suscité une vive émotion au sein de la population française. Cette émotion s’est notamment exprimée à travers le slogan « Je suis Charlie », décliné sur les réseaux sociaux, les pancartes des manifestants lors des "marches républicaines", en Une des quotidiens ou sur les bandeaux des chaînes de télévision en continu. Sous cette unanimité de façade, des voix discordantes se sont fait entendre pour dire que, si elles condamnaient sans réserve les attentats, elles n'étaient pas Charlie. Dans les grands médias, il faudra plusieurs jours aux journalistes pour interroger et rendre compte de cette polyphonie. Sur le web à l’inverse, les « anti-Charlie », les « non Charlie » et les « Charlie mais » se font entendre quasi instantanément après l’annonce des attaques, à travers des hashtags, des groupes Facebook, des posts de blogs, des vidéos YouTube. A partir d’une approche méthodologique croisant ethnographie en ligne et analyse des prises de parole, cette communication se propose d’interroger les formes et les ressorts de ces prises de parole à rebours de l’émotion nationale.
12 février 2021: Esther Gonzalez (Université de Fribourg, Suisse)
Demandes entre membres du personnel lors d'interactions non planifiées à l'hôpital
Cette conférence présente une recherche sur des interactions non planifiées entre les membres d'une permanence médicale dans un hôpital en Suisse. Ces interactions ont lieu entre des infirmières, des aides soignantes, des médecins ou des secrétaires alors qu'ils se déplacent au sein de l'unité et échangent brièvement dans les couloirs. Nous nous appuierons sur un corpus empirique constitué d'enregistrements audiovisuels et de matériel ethnographique ainsi que sur l'approche de l'analyse conversationnelle multimodale. L'analyse se concentra sur l'activité de production et de gestion de demandes, particulièrement fréquente dans nos données, qui pose des questions en rapport avec la coordination entre les participant.e.s.
12 mars 2021, 16-18 heures: Jules Duchastel (Département de sociologie UQAM, Montréal)
Réflexion critique sur l’analyse du discours assistée par ordinateur
Je propose de faire un parcours réflexif sur la méthodologie d’analyse informatique de texte, de situer ses origines dans l’ensemble des traditions d’analyse de discours et de contenu, de montrer les transformations des diverses formes du texte dans le processus d’analyse, de définir les opérations élémentaires d’observation (ce que l’on décrit) et de description (comment on le décrit), d’aborder les phases d’exploration, d’analyse et d’Interprétation des données. L’ensemble de ces réflexions s’appuient sur l’expérience de recherche développée dans le cadre de l’analyse du discours politique, mais aussi dans le cadre plus large d’une méthodologie combinant analyse de discours et analyse de contenu, qualitatif et quantitatif.
9 avril 2021: Hugo Dumoulin (Laboratoire Sophiapol, Université Paris Nanterre)
Énonciation, subjectivation et idéologies : lire Foucault et Pêcheux à l'aune de la linguistique de l'énonciation
Face à l'objet "discours", les perspectives de Michel Foucault et de Michel Pêcheux sont bien souvent données pour incommensurables. Le penseur de la subjectivation et des normes semble n'avoir rien en commun avec l'élève de Louis Althusser et sa théorie des idéologies. Pourtant, dès lors que la base linguistique de l'analyse du discours est affirmée, le rôle central de l'énonciation apparaît comme le pivot d'une comparaison fructueuse entre des effets discursifs différents, mais réglés par l'unité d'un même fonctionnement qui lie entre eux langue, sujet et discours. Ce sont les bases de cette comparaison que l'on veut jeter dans la présente communication.
14 mai 2021: Aimée-Danielle Lezou Koffi (Département de Lettres Modernes, Université Félix Houphouët-Boigny, Côte d'Ivoire)
Analyse des imaginaires linguistiques et sociodiscursifs dans le zouglou, musique urbaine de Côte d'Ivoire
Entendues comme toutes actions de transformations du monde par le biais du langage (Canut et al., 2018), les pratiques langagières opèrent du point de vue de la dimension actionniste du langage et surtout, sont symptomatiques d’un état de société. En Afrique, elles entretiennent des liens très étroits avec la dynamique sociopolitique. En Côte d’Ivoire, le zouglou, musique urbaine, en est l’une des manifestations notables. Dans ce contexte zouglou, les pratiques langagières sont révélatrices d’identités, de positionnements linguistiques et sociodiscursifs que notre contribution « Imaginaires linguistiques et socio discursifs dans le zouglou, musique urbaine de Côte d’Ivoire » se propose d’analyser.
18 juin 2021: Brigitte Sebbah (Sciences de l'information et de la communication, Université Toulouse 3, LERASS - Laboratoire d'Etudes et de Recherches appliquées en sciences sociales- EA 827)
Les Gilets jaunes, dynamiques de mise en visibilité médiatique d'un mouvement social
Cette présentation s’appuie sur 5 rapports de recherche conduits par le LERASS de novembre 2019 à mars 2020 ainsi que sur un article scientifique focalisé sur les 3 premiers rapports qui ont eu pour objectif d’investiguer les dynamiques de mise en visibilité des Gilets jaunes dans trois différentes arènes – la presse quotidienne nationale, une page Facebook nationale des Gilets jaunes et Twitter – afin d’interroger de manière transversale la structuration des enjeux de politisation et de légitimation d’une parole contestataire portée par des groupes sans représentant. L’étude s’est appuyée sur des modèles d’analyses lexicométriques pour explorer le corpus et mettre au jour ses caractéristiques.
2019-20: Approches discursives en sciences sociales
Organisateurs : Johannes Angermuller (EHESS/Open University), Manon Him-Aquilli (Nanterre), Marc Glady (Paris-Dauphine)
Vendredi de 11 h à 13 h (salle 11, 105 bd Raspail 75006 Paris), les 11 octobre, 15 novembre, 13 décembre 2019, 10 janvier, 14 février, 13 mars, 3 avril, 15 mai et 12 juin 2020. La séance du 15 novembre se déroulera en salle 4 (même horaire, même adresse)
Les discours occupent une place centrale dans les sociétés contemporaines et constituent un point d’entrée de plus en plus reconnu dans les travaux en sciences sociales. Qu’ils soient étudiés comme symptôme des transformations socio-économiques et socio-politiques ou vus comme le coeur-même des processus sociaux à étudier, ils apparaissent comme un matériau essentiel de l’enquête en sciences sociales. Ils sont une ressource pertinente pour éclairer, dans une perspective foucaldienne, les pratiques de pouvoir ou, dans une perspective plus interactionnelle ou ethnométhodologique, la production et le maintien d’ordres sociaux situés. Dans les travaux les plus récents en sciences sociales, ils sont analysés afin de rendre compte de l’essor des acteurs « populistes » en politique et des « médias sociaux » en économie. L’échelle des situations prises en compte est très variable puisque par« discours », on entend aussi bien les débats sur les grandes questions de la Nation que les échanges situés dans des contextes micro-sociaux : communications professionnelles, situations de formation, relation au guichet, etc.
Affirmer l’intérêt d’une “sociologie du langage” ne conduit pas seulement à reprendre et mettre en perspective les différents courants qui ont pu historiquement étudier les faits sociaux dans leur entremêlement avec le langage. Au delà de la présentation de ces travaux, le séminaire met l’accent sur les orientations de recherche contemporaines qui s’intéressent aux “pratiques discursives” dans différents mondes sociaux. Ces pratiques discursives sont intéressantes à étudier : elles donnent à voir les contraintes sociales et linguistiques qui pèsent sur les acteurs sociaux ; elles montrent également les ressources sémiotiques que ces derniers mobilisent et agencent pour construire leurs relations sociales. Ces pratiques conduisent notamment les acteurs à se positionner les uns par rapport aux autres, dans des jeux de places, qui sont autant de versions du monde social que les acteurs tentent de faire exister. Soutenu par la revue Langage et société, ce séminaire prolonge le travail pluridisciplinaire sur la dimension langagière du social qui s’effectue à l’EHESS depuis 2013.
Programme préliminaire (du 27 septembre 2019, veuillez trouver la version la plus récente ici: https://enseignements-2019.ehess.fr/2019/ue/2558) :
11 octobre 2019 : Johannes Angermuller et Manon Him-Aquilli, “Le discours comme pratique sociale”
15 novembre 2019 : Manon Him-Aquilli, Johannes Angermuller, Marc Glady, “Le discours comme pratique sociale”
13 décembre 2019 : séance annulée
10 janvier 2020 : Luc Boltanski, "Est-ce qu'il y a un structuralisme pragmatique?"
14 février 2020 : Marc Glady, Johannes Angermuller, “Le discours comme pratique sociale”
13 mars 2020 : Luca Paltrinieri “Qu’est-ce que une entreprise? Le « discours en trop » du management”. Le séminaire se fera par visioconférence : nous vous invitons à nous rejoindre : https://zoom.us/j/592432730
3 avril 2020 : Johannes Angermuller, “Le discours comme pratique sociale” ; Marluza da Rosa, “Le discours institutionnel sur les migrations contemporaines”. Le séminaire se fera par visioconférence : nous vous invitons à nous rejoindre : https://zoom.us/j/9388378688 Enregistrements:
15 mai 2020 : Naoual Mahroug, “Questionner les espaces de négociations entre demandeurs d’asile et travailleurs sociaux en centre d’hébergement pour migrants au prisme de l’aide à la procédure de demande d’asile”. Le séminaire se fera par visioconférence : nous vous invitons à nous rejoindre : https://zoom.us/j/9388378688
12 juin 2020 : Leticia Clares, “Médiation éditoriale et les régimes de paternité”
Il est suggéré de vérifier la salle la veille sur le site de l'EHESS. En cas de doute, demandez à la réception ou appelez 06 64 94 09 28 (Johannes Angermuller). Veuillez regarder les modalités de l'inscription ici: https://discourseanalysis.net/SEMLANSOC/group
Veuillez toujours vérifier les séances la veille: https://enseignements-2019.ehess.fr/2019/ue/2558
Soutenu par la revue Langage et société, ce séminaire prolonge le travail pluridisciplinaire sur la dimension langagière du social qui s’effectue à l’EHESS depuis 2013.
2018-19: Pratiques langagières et sociales : questions de frontières
Organisateurs : Johannes Angermuller (EHESS/Warwick, sociologue/linguiste), Josiane Boutet (Paris-Sorbonne, linguiste), Marc Glady (Paris-Dauphine, sociologue)
Veuillez toujours vérifier le programme la veille. Les salles et la dernière version du programme sont ici: https://enseignements-2018.ehess.fr/2018/ue/2558/.
Animé par deux sociologues et une sociolinguiste, ce séminaire explore depuis 2014 les rapports entre langage et société et contribue au développement d’un espace de recherche pluridisciplinaire sur ce thème. Il est un des lieux de présentation et de discussion des travaux publiés dans la revue Langage et Société. Il a vocation à accueillir les étudiant-e-s qui s’intéressent à la question des langues, de la communication et des discours en société. Il contribuera à soutenir tous les travaux universitaires prenant en compte la dimension langagière des pratiques sociales.
Les études des pratiques langagières et sociales dans leurs contextes connaissent aujourd’hui un essor important, à la fois au sein des disciplines historiques comme la sociologie du langage, la sociolinguistique, l’analyse de discours ou l’anthropologie du langage, et aussi dans des disciplines a priori plus lointaines comme l’économie ou la psychologie, par exemple. Nous avons choisi la notion de frontière comme fil directeur du séminaire. Elle constitue d’une part un opérateur concret, qui peut être appréhendé dans un espace, un territoire spatial, national ou non. Nous sommes ainsi confrontés à ce que les frontières spatiales peuvent faire aux langues, aux pratiques langagières. Les migrations, internes comme externes, font passer des frontières, frontières de territoires et frontières de langues. D’autre part, la notion de frontière connait en sciences humaines et sociales un usage métaphorique : on parle de frontières entre les disciplines et les champs, et ces frontières sont mises en question dans des thématiques et des objets de recherche très proches de ce que dans le monde anglo-saxon on nomme des Studies (le genre, le colonialisme, etc.)
A travers la présentation de recherches actuelles, nous aborderons ces deux aspects de la notion de frontière dans l’étude des langues et des discours.
Programme 2018-19
Langues, espaces et frontières
5 octobre, Dessiner les frontières, Michelle Auzanneau (Paris Descartes) et Luca Greco (Sorbonne nouvelle). Discutant, Félix Danos (Paris Descartes)
23 novembre, Frontières et mises en frontières de langues en situation plurilingue, Isabelle Leglise (CNRS). Discutant, Gilles Forlot (INALCO)
7 décembre, Pratiques langagières, pratiques migratoires, Cécile Canut et Mariem Guellouz (Paris Descartes). Discutante, Valelia Muni Toke (IRD)
Frontières disciplinaires, objets pluridisciplinaires
11 janvier, « Quand dire c’est réguler ». Discours et communication de l’Autorité des marchés financiers. Thierry Kirat (IRISSO, Paris-Dauphine), Discutant : Thierre Guilbert (Amiens, sous réserve)
1° février, L'étude sociologique du travail normatif autour des dispositifs. Quelle place pour le langage?, Nicolas Dodier (EHESS), Discutant : Fabio Marcodoppido (UVSQ, sous réserve)
8 mars, Discours austéritaires, Thierry Guilbert (UPJV) et Frédéric Lebaron (ENS Paris-Saclay). Discutant, Mehdi Arfaoui (EHESS, sous réserve)
5 avril, Genre et phonétique, Maria Candea (Sorbonne Nouvelle). Discutant, Aron Arnold (Sorbonne nouvelle, sous réserve)
10 mai, Linguistique et colonialisme, Cécile Van den Avenne (Sorbonne nouvelle). Discutant, James Costa (Paris Descartes)
7 juin, La dimension sociolangagière des relations numériques natives, Marie-Anne Paveau (Paris 13). Discutante, Aurora Fragonara (Bergamo, sous réserve)
ANNEE 2017-2018
Les approches sociales des discours et des langues
Vendredi de 11 h à 13 h (bd Raspail 75006 Paris), cf. calendrier des séances et salles ci-dessous. La séance du 8 décembre est annulée
Johannes Angermuller, professeur à l'Université de Warwick (TH) ( IMM, IMM-CEMS )
Josiane Boutet, professeur émérite à l'Université Paris-Sorbonne (TH) ( Hors EHESS )
Marc Glady, maître de conférences à l'Université Paris-Dauphine ( Hors EHESS )
13 octobre 2017 (salle 5, 105 bd Raspail) : Félix Danos, « Rapports de pouvoir sociolinguistique et relation d’enquête en milieu rural (Montagne bourbonnaise, France) »
Discutant : Luca Greco
10 novembre 2017 (salle AS1_24, 54 bd Raspail) : Philippe Blanchet, « Du champ linguistique au champ sociopolitique : retour sur l'élaboration du concept de glottophobie en sociolinguistique »
12 janvier 2018 (salle AS1_24, 54 bd Raspail) : Thierry Guilbert, « Le discours économique dans les médias. De la "pédagogie" à la "conduite des conduites" »
Discutante : Christine Barats
9 février 2018 (salle AS1_24, 54 bd Raspail) : Alfonso Del Percio, « Langage, travail et gouvernementalité »
Discutante : Ailin Nacucchio
9 mars 2018 (salle AS1_24, 54 bd Raspail) : Pascale Delormas, « Innovation scientifique et occupation du champ de la recherche »
Discutante : Luciana Radut-Gaghi
13 avril 2018 (salle AS1_24, 54 bd Raspail) : Philippe Zittoun, « Entre discours du pouvoir et pouvoir du discours, la construction pragmatique du décideur dans la fabrique des politiques publiques »
Discutante : Claire Oger
4 mai 2018 (salle 6, 105 bd Raspail) : Philippe Hambye, « Discours médiatique et reproduction de la doxa : le cas des débats sur les politiques éducatives »
Discutante : Elisabeth Bautier
8 juin 2018 (salle AS1_24, 54 bd Raspail) : Mariem Guellouz, « Genre et violence verbale »
Discutante : Iris Loffeier
Mots-clés : Analyse de discours, Anthropologie et linguistique, Inégalités, Langues, Linguistique, Sociologie,
Intitulés généraux : Centre : IMM-CEMS - Centre d'étude des mouvements sociaux
Les séances seront régulièrement mises à jour sur le site des enseignements à l'EHESS. Il est suggéré de vérifier la salle la veille. En cas de doute, demandez à la réception ou appelez 06 64 94 09 28. Si vous désirez être inscrit sur la liste de diffusion, ou pour tout autre renseignement concernant le séminaire, veuillez contacter Johannes Angermuller par courriel.
ANNEE 2016-2017
"Les approches sociales du langage et des langues : entre savoirs et pouvoirs"
2e vendredi du mois de 10 h à 12 h (54, boulevard Raspail, Paris, AS 1_24),
du 14 octobre 2016 au 9 juin 2017.
En mettant l'accent sur la matérialité des pratiques langagières, leurs dynamiques, leurs contraintes propres et leurs contextes sociaux et historiques, le séminaire rassemble des recherches en cours à la croisée des sciences sociales et des sciences du langage. Les interventions de cette année aborderont les pratiques langagières saisies dans leur entremêlement avec les savoirs et les pouvoirs. On s’intéressera à l’articulation du langage avec les idéologies et les hégémonies, son inscription dans les inégalités et les hiérarchies, ainsi que son rapport aux représentations qui circulent dans l’espace social.
14 octobre 2016 : Johannes Angermuller, "Pouvoir et langage. La construction discursive des inégalités sociales"
18 octobre 2016 (de 14 h à 17 h 30, salle 638) : Journée d’études sur l’analyse du discours en Amérique Latine avec Morgan Donot, Helio Oliveira, Marco Ruiz, Tamires Bonani, Livia Pires
18 novembre 2016 : Josiane Boutet, "Le pouvoir du langage : des pratiques de la magie aux discours politiques" Lien audio
9 décembre 2016 : Patrick Charaudeau, " Le discours populiste comme recyclage des discours extrémistes"
13 janvier 2017 : Claire Oger, « La construction de l'autorité dans les discours institutionnels : l'hypothèse de la “neutralisation discursive”»
10 février 2017 : Frédéric Lebaron, "Le discours des banquiers centraux: approches sociologiques et discursives d'une institution politico-économique" Lien audio
3 mars 2017 (salle du conseil B, R-1, bât. Le France) : Cécile Canut, “À qui la faute si vous êtes analphabètes ? !” : La mise en discours des Roms en Bulgarie : rapports de pouvoir et instrumentalisations médiatico-politiques des pratiques langagières"
12 mai 2017 (54, bd Raspail, AS 1_24): Luciana Radut-gaghi: "Les appropriations journalistiques"
9 juin 2017 (54, bd Raspail, AS 1_24): Françoise Dufour, "Dominance discursive et globalisation du sens en situation postcoloniale"
Adresse(s) électronique(s) de contact : johannes.angermuller(at)ehess.fr
ANNEE 2015-2016
"Les approches sociales du langage et des langues"
Séminaire à l'EHESS animé par Johannes Angermuller, Josiane Boutet, Marc Glady
2e vendredi du mois de 10 h à 12 h (salle 2, RdC, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris), du 11 septembre 2015 au 10 juin 2016
Lorsqu'elles ont affaire au langage, les sciences sociales tendent souvent à l'appréhender comme un simple instrument de communication qui permet de faire passer un message et de refléter une réalité sociale. Dans ce séminaire, au contraire, nous entendons prendre au sérieux la part du langage dans la constitution et la contestation de l'ordre social. En mettant l'accent sur la matérialité des pratiques langagières, leurs dynamiques, leurs contraintes propres et leurs situations d'énonciation, le séminaire rassemble des recherches en cours à la croisée des sciences sociales et des sciences du langage. Programme : 11 septembre 2015 : Johannes Angermuller: "L'analyse du discours et le tournant praxéologique"20150911 100533.mp3 9 octobre 2015 : Dominique Maingueneau: "Les nouveaux défis de l'analyse du discours" (télécharger l'intervention >100MB IntervDM091015.mp3) 13 novembre 2015 : Josiane Boutet: "La dimension critique de la sociolinguistique" 11 décembre 2015 : James Costa: "Sociolinguistique francophone et anthropologie linguistique nord-americaine: histoire parallèles?" (télécharger l'intervention >100MB Sem BOUTET-COSTA.WMA)
29 janvier 2016 : Alexandre Duchêne, « Théories sociales et sociolinguistique: Entre lutte de champs et rencontres opératoires »
8 avril 2016 : Christian Meyer, « Corps et langage en interaction sociale: Nouvelles perspectives comparatives »
13 mai 2016 : Marc Glady, « Pourquoi une sociologie du langage est-elle nécessaire ? »
10 juin 2016 : Isabelle Lacroix, « Des catégories langagières aux catégories sociologiques : l'exemple de deux terrains de recherche »20160610 101158.mp3
Renseignements : Les séances seront régulièrement mises à jour ici: http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2015/ue/479/ On suggère de vérifier la salle la veille. Si vous ne nous trouvez pas, demandez à la réception ou appelez 0664940928. Veuillez contacter Johannes Angermuller afin d'être mis sur la liste de diffusion. Adresse(s) électronique(s) de contact : johannes.angermuller(at)ehess.fr
ANNEE 2014-2015
Séminaire "Sociologie des pratiques langagières"
du 14 novembre 2014 au 12 juin 2015
EHESS, salle 576, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris, France
Deuxième vendredi du mois, du 14 novembre au 12 juin 2015, 10:00-12:00 h.
Lorsqu’elles ont affaire au langage, les sciences sociales tendent souvent à l’appréhender comme un simple instrument de communication qui permet de faire passer un message et de refléter une réalité sociale. Dans ce séminaire, au contraire, nous entendons prendre au sérieux la part du langage dans la constitution et la contestation de l'ordre social. En mettant l'accent sur la matérialité des pratiques langagières, leurs dynamiques, leurs contraintes propres et leurs situations d'énonciation, le séminaire rassemble des recherches en cours à la croisée des sciences sociales et des sciences du langage.
Programme :
14 novembre 2014 : Johannes Angermuller & Josiane Boutet : Introduction. Les pratiques langagières à la croisée de "langage & société"
12 decembre : Emmanuel Szureck. Comment écrire l’histoire du changement linguistique ? Réflexions à partir du cas turc (1850-1950)
9 janvier : Yaël Kreplak. Observer et décrire des pratiques langagières : la perspective de l’ethnométhodologie et de l’analyse conversationnelle
13 février : Marc Glady. Discours et pratiques langagières de l’accompagnement : un projet de sociologie du langage
13 mars : Christine Delory. Du récit de soi dans l’espace public. Injonctions, épreuves, résistance
10 avril : Christine Barats. Analyse de discours et co-construction d’un problème public : médiatisation d’un classement académique et analyse de la formule « classement de Shanghai »
15 ou 22 mai : Eithan Orkibi. La construction des identités politiques en Israël : la rhétorique constitutive de la division gauche/droite
12 juin : Christian Licoppe. Technologie, langage, et société. Interpréter au tribunal avec des participants distants qui comparaissent par visioconférence
ANNEE 2013-2014
Séminaire Sociologie des pratiques langagières
du 07 février 2014 au 6 juin 2014
EHESS, salle 015, RdC, bât. Le France, 190-198 av de France 75013 Paris, France
Premier vendredi du mois, du 7 février au 6 juin 2014, 9:30-11:30 h. Lorsqu'elles s'intéressent au langage, les sciences sociales tendent souvent à l'appréhender comme un simple instrument de communication qui permet de faire passer un message et de refléter une réalité sociale. Dans ce séminaire, au contraire, nous entendons prendre au sérieux la part du langage dans la constitution et la contestation de l'ordre social. En mettant l'accent sur la matérialité des activités langagières prises dans la polyphonie et le dialogisme, leurs dynamiques, leurs contraintes propres et leurs conditions de production, le séminaire rassemble des recherches actuelles sur les pratiques langagières à la croisée des sciences sociales et des sciences du langage. 7.2.2014 François Leimdorfer : "Les paradigmes de la prise en compte du langage en sociologie, précédés d'un petit historique du 'groupe de travail d'analyse de discours' de Langage et Société (MSH-IRESCO, 1990-2000)"
Téléchargement fichier audio : Leimdorfer.m4a (53,5 MB)
7.3.2014 Johannes Angermuller : "Le discours comme pratique sociale"
Téléchargement fichier audio : 20140307 094419.mp3 (46,3 MB) 4.4.2014 Francis Chateauraynaud : "La performativité des visions du futur dans la dynamique des controverses. Pragmatique de la temporalité et sociologie argumentative" / Fabio Marcodoppido: "Les politiques de psychiatrie et de santé mentale en France et en Italie : entre " lutte " et " protection " (1960-2010)" 2.5.2014 Michel Barthélémy : "Perspectivisme médiatique et sens de l'événement", Textes: article de presse et présentation. 6.6.2014: Juliette Rennes et German Vavrik Fernandez : "La notion d'interdiscours au prisme de la sociologie des interactions", salle 015, RdC Réseau: CEMS/EHESS, GT 16 AISLF, Langage & Société Contact: Johannes Angermuller Johannes.Angermuller(at)ehess.fr
Séminaire Approches discursives en Sociologie
du 11 octobre 2013 au 6 juin 2014
Université Versailles Saint-Quentin, Laboratoire Printemps, 47 Boulevard Vauban, Bât. Vauban - 6e étage - salle 604
Organisateurs : Marc Glady, François Leimdorfer, Mona Zegaï
Le vendredi, selon les dates ci-dessous, de 14:00 à 17:00 h (sauf le 10 janvier 2014 : de 10h à 13h)
11.10.2013 Elaboration des orientations de l’atelier et mise au point du programme annuel.
10.1.2014 Présentation des travaux des membres de l’atelier discours dans le cadre du séminaire général du laboratoire Printemps. Attention horaire : 10h-13h
14.2.2014 Présentation et discussion de l’ouvrage d’Alice Krieg-Planque Analyser les discours institutionnels, Paris, Armand Colin, Collection « ICOM », 2012. En présence d’Alice Krieg-Planque.
Discutant-e-s : Julie Minoc (sous réserve) et Jérôme Pélisse.
11.4.2014 Présentation et discussion de l’ouvrage dirigé par Johannes Angermüller, Frédéric Lebaron et Malika Temmar, Les discours sur l’économie, Paris, PUF, Collection CURAPP, 2013. En présence de Johannes Angermüller, Frédéric Lebaron et Malika Temmar.
Discutants : Philippe Lecornu (sous réserve) et Theodore Wonyou (Université Rennes 2).
ATTENTION ! LA DATE DE LA DERNIERE SEANCE DU SEMINAIRE A CHANGE. ELLE AURA LIEU LE JEUDI 5 JUIN DE 14H A 17H EN PRÉSENCE DE L'AUTEUR
05.6.2014. Présentation et discussion de l’ouvrage de Fida Bizri : Pidgin Madame, Une grammaire de la servitude, Geuthner, 2010. En présence de Fida Bizri. Discutantes : Elisabeth Longuenesse et Gabrielle Varro.
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