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Texte et discours en confrontation dans l’espace européen. Text and discourse in confrontation in the European

Category
Date
Tue, 09/15/2015 - Fri, 09/18/2015
Registration deadline

La date de clôture de l'appel à communication du colloque
"Texte/discours en confrontation dans l'espace européen.
Pour un renouvellement épistémologique et heuristique"
a été repoussée au
1er février 2015
Vous trouverez l'appel actualisé avec la liste des conférenciers invités ci-dessous

Texte et discours en confrontation dans l’espace européen.
Pour un renouvellement épistémologique et heuristique. Metz, Université de Lorraine
15-18 septembre 2015
Centre de recherche sur les médiations

Driss Ablali, CREM-Université de Lorraine

Guy Achard-Bayle, CREM-Université de Lorraine

Laurent Perrin, Ceditec-Université Paris Est Créteil Paris 12

Sandrine Reboul-Touré, Clesthia-Université Sorbonne Nouvelle Paris 3
Malika Temmar, Université d’Amiens/Ceditec-Université Paris Est Créteil Paris 12

Le réseau DITECO (Discours, Textes, Corpus qui réunit des enseignants-chercheurs des groupes de recherche de l’Université de Lorraine, la Sorbonne Nouvelle Paris 3, l’Université de Paris Est Créteil Paris 12, et l’Université Libre de Bruxelles) organise un colloque international de quatre jours à la rentrée 2015 sur les modèles européens élaborés et pratiqués dans les théories discursives et/ou textuelles aujourd’hui.
Ce colloque qui aura lieu sur le site de Metz de l’Université de Lorraine s’inscrit dans le cadre des manifestations organisées pour le quarantième anniversaire de la revue Pratiques et de la collection « Recherches Linguistiques », qui commenceront au printemps 2015 avec deux colloques : « Pratiques et l’enseignement du français : bilan et perspectives » (8-9-10 avril 2015), « Apprentissage du langage oral à l’école maternelle. Regards croisés sur un corpus homogène » (11-12 juin 2015). En effet, la particularité des Sciences du Langage à Metz a, depuis leur création, consisté à traiter des théories textuelles et discursives, d’une part, de la didactique du français, d’autre part. Grâce à ses supports éditoriaux et par l’intermédiaire des nombreux colloques organisés par le CELTED (Centre d’études Linguistiques des Textes et des Discours devenu en 2012 l’équipe « Praxitexte » du CREM, Centre de REcherche sur les Médiations) une tradition de dialogues et des confrontations internationales s’est instaurée au fil des années que ces trois colloques entendent poursuivre et enrichir.

Démarche & Méthodologie
Devant la dynamique et la diversité que connaissent les théories discursives et textuelles dans l’espace européen, il semble utile aujourd’hui de poursuivre les débats, dans l’esprit des manifestations organisées récemment, mais en renouvelant la méthodologie en vue d’une meilleure articulation et d’un rassemblement des modèles actuellement exploités. S’il paraît toujours utile de confronter des modèles différents, il nous semble encore plus urgent d’envisager, au-delà des affrontements méthodologiques et épistémologiques, ce que nous pourrions appeler une exposition des continuités. La plupart des sommaires de ces vingt dernières années jouent sur les contrastes qui rendent plus lisibles les modèles mis en présence. Or, une histoire contemporaine des idées linguistiques, une «géographie » des champs linguistiques du présent, montre que la diversité ou la profusion des modèles discursifs-textuels constitue une chaîne dont les maillons sont certes parfois contrastés, mais recèlent néanmoins de multiples parentés.
Il n’est pas aisé d’opérer quelque classement ou regroupement que ce soit parmi la diversité des modèles dont il vient d’être question. Si l’on prend néanmoins comme base de réflexion, voire comme a priori épistémologique, la distinction Texte/Discours, qui a l’avantage d’offrir un appui solide, on peut grosso modo catégoriser deux tendances. Soit les modèles ignorent par principe (sociologisant ou historisant) la problématique textuelle, soit au contraire les modèles s’imposent à eux-mêmes une composante textuelle, dès lors qu’ils se situent dans le champ des sciences du langage. Qu’elle relève de la narrativité, de la généricité ou de la connexité, la structure textuelle s’impose alors comme la norme du modèle discursif.
Dans l’espace francophone, les modèles textuels et discursifs sont hétérogènes et instables. Le couple Texte/Discours est soumis à des réflexions épistémologiques et à des heuristiques de traitement extrêmement diversifiées, adossées à des perspectives tantôt historique, politique, tantôt communicationnelle, argumentative, lexicométrique (ou autres). La majorité de ces modèles a émergé dans les années soixante, comme celui de la sémiotique de l’École de Paris (Greimas), de l’analyse du discours (Pêcheux), qui se ramifient aujourd’hui en de nombreux courants inspirés de la linguistique énonciative de Benveniste, ou de la linguistique du texte de Coșeriu. Depuis la fin des années soixante-dix se sont multipliés des travaux non seulement en analyse du discours (Maingueneau, Charaudeau, Authier-Revuz, Guilhaumou, Achard, Moirand, Peytard, Branca-Rosoff, Amossy, Paveau, Rosier) et en linguistique textuelle (Adam, Petitjean, Slakta, Achard-Bayle, Lundquist, Rabatel, Jeandillou), mais aussi en grammaire de texte (Charolles, Combettes), en analyse des interactions orales (Kerbrat- Orecchioni, Traverso), en sémantique interprétative (Rastier), en sémiotique du discours (Fontanille, Zilberberg, Coquet, Bertrand), interactionnisme socio-discursif (Bronckart), pragmatique (Moeschler), modèle modulaire (Roulet), praxématique (Siblot, Bres, Détrie), théorie du discours social (Angenot).
Derrière cet éclatement des pratiques et des méthodologies, de nombreux principes sous- tendent les fondements du couple Texte/Discours. Bien que toutes ces théories du discours et du texte, qui ne relèvent pas des mêmes disciplines ou domaines, dialoguent rarement entre elles, on peut néanmoins admettre que plusieurs principes de regroupement sont à l’œuvre simultanément et à différents niveaux de textualité et de discursivité dont elles cherchent à rendre compte. C’est ce dialogue que nous voudrions instaurer dans ce colloque, entre les modèles francophones que nous venons de citer, mais aussi en cherchant à établir des passerelles avec d’autres modèles européens, encore peu connus en France, comme ceux développés aux Pays-Bas et en Angleterre dans le cadre de la Critical Discourse Analysis (Fairclough, Wodak, Van Dijk), ou ceux de Halliday & Hasan (Cohesion in English), considérés comme pionniers pour l’analyse des marques de cohésion, relayés par ceux de Brown & Yule (Discourse Analysis), ou encore de Van Dijk et Kintsch (modèle propositionnel) pour la compréhension du texte. En Italie, le texte a toujours occupé, dans une perspective interprétative, le devant de la scène sémiotique (Eco), tout comme en Allemagne avec les travaux menés par Busse, Ehlich, Jäger, Link, Bublitz et Diaz-Bone, Keller, dont certains sont influencés par le poststructuralisme américain, mais dans le sillage herméneutique de Heidegger, Gadamer, Habermas et ensuite Foucault. Des ponts pourraient aussi être établis avec la théorie des hégémonies de Laclau et Mouffe, très peu diffusée en France également, et avec l’école viennoise De Beaugrande, Dressler, ou encore avec l’école de textologie hongroise contemporaine, dans la lignée de Petőfi.
Les collaborations interdisciplinaires autour du couple Texte/Discours apparaissent donc comme de plus en plus urgentes, en vue d’un renouvellement des heuristiques et des problématiques. Notre objectif est de chercher à dépasser les barrières linguistiques et culturelles qui se sont peu à peu imposées comme un obstacle à la circulation de la pensée scientifique entre ces différents modèles, aujourd’hui éclatés en de nombreuses écoles et théories aux pratiques différentes. Au-delà de la présentation des théories, des domaines, de l’explicitation de leurs principales références et de leurs notions clefs, l’enjeu de ce colloque est de faire ressortir de nouveaux questionnements. Plutôt que de s’en tenir à un état de la question ou à un historique des recherches qui se sont accumulées dans ces différents domaines, l’objectif sera plutôt d’aborder de nouveaux observables, sous un angle plus fédérateur, ou de proposer des outils méthodologiques et des catégories descriptives innovantes, susceptibles de favoriser les échanges. On attend que ce dialogue contribue à l’émergence de modèles plus homogènes, par des linguistes ou des sémioticiens se réclamant de différentes « traditions ».

Organisation des interventions
D’une part, on demande aux intervenant-e-s non seulement de se situer dans leur propre champ, mais de se positionner par rapport à d’autres modèles.
D’autre part, on demande aux conférenciers-ères d’aller dans le sens d’une articulation, si ce n’est d’un rapprochement de leurs points de vue, de mettre en œuvre un face à face « collaboratif », plutôt que de s’en tenir à une simple juxtaposition de leurs approches respectives.
Les interventions pourraient s’efforcer de répondre notamment aux questions qui suivent :
Sur quelle(s) nouvelles base(s) peut-on maintenir l’opposition Texte/Discours ?
Comment faire émerger de nouvelles catégories descriptives en faisant dialoguer les théories, les domaines ou les courants ? À partir de quelles nouvelles catégories textuelles et/ou discursives peut-on faire converger les modèles ?
Compte tenu du fait que certains concepts instrumentaux ont épuisé leur valeur heuristique, les recoupements disciplinaires, capables d’articuler des savoirs qui n’étaient pas a priori conciliables, sont-ils susceptibles de créer leurs propres problématiques et de définir des objets sémiotiques nouveaux ?
Comment ces confrontations entre différents modèles peuvent-elles renouveler des concepts qui se sont imposés à une époque avant de s’user et de disparaître ?
Les concepts issus de pratiques textuelles relatives essentiellement à l’écrit sont-ils transposables à l’oral ?
La transition vers le numérique permet-elle de renouveler les disciplines et de faire émerger de nouvelles cultures, manifestées par le biais de nouvelles pratiques signifiantes ? Les possibilités offertes par le traitement automatique du langage, et notamment les techniques d'exploitation de grands corpus, favorisent-elles de nouvelles alliances permettant de forger de nouveaux concepts opératoires mieux adaptés à leurs spécificités ?
On pourrait aussi interroger l’héritage de certains modèles européens et leur réinscription en Amérique latine, par l’analyse du discours et la sémiotique. Comment ces filiations (qui ont leur histoire et obéissent notamment à des contraintes sociologiques et idéologiques) peuvent- elles renouveler le développent de l’analyse des discours et des textes ?
Conférenciers invités :
Jean-Michel Adam, Université de Lausanne, Suisse

Marc Angenot, Université McGill, Montréal, Canada

Johannes Angermuller, Université Warwick, Coventry, U.K, EHSS, Paris,
Denis Bertrand, Université Paris 8, France

Jean-Paul Bronckart, Université de Genève, Suisse

Jacques Fontanille, Université de Limoges, France

Dominique Maingueneau, Université de Paris 4-Sorbonne, France
Damon Mayaffre, Université de Nice, France

Sophie Moirand, Université Sorbonne Nouvelle, France

Eni Orlandi, Université de Campinas, Brésil

Marie-Anne Paveau, Paris 13 Sorbonne Paris Cité, France

Alain Rabatel, Université Lyon 1, France

Laurence Rosier, Université Libre de Bruxelles, Belgique

Ruth Wodak, Université de Lancaster, UK

Modalités de soumission des propositions de communication Langues des communications : français et anglais
Les propositions de communication devront être déposées, avant le 1er février 2015, sur la plateforme de la conférence à l’adresse suivante : http://textediscourseuropeens.event.univ-lorraine.fr/cremtexte_accueil_…
Les articles soumis devront décrire un travail original et novateur. Les contributions devront contenir un état de l'art et des références à des travaux antérieurs pertinents. Le résumé sera accompagné d’une page de renseignements pratiques comprenant: nom, affiliation, téléphone, adresse postale et électronique. Les résumés (ne dépassant pas 3000 signes) doivent être en Times 12 avec interligne simple et en format Word ou RTF. Les contributions feront l’objet d’une double évaluation anonyme par deux experts du comité scientifique.
Les décisions seront communiquées le 30 mars 2015 et le programme provisoire du colloque sera diffusé le 15 mai sur le site du colloque : http://textediscourseuropeens.event.univ- lorraine.fr/cremtexte_accueil_fr.php
Contact :
Pour toute demande d'information complémentaire, veuillez nous contacter à l'adresse suivante : textediscours2015@gmail.com
Modalités d’inscription
L’inscription se fait sur le site du colloque à partir du mois de janvier : http://textediscourseuropeens.event.univ-lorraine.fr/cremtexte_insc_fr…
Le comité d’organisation a établi les tarifs suivants relatifs à l'inscription au colloque : Plein tarif : 140 euros 70 euros pour les étudiants (une pièce justificative sera exigée).
L’inscription au colloque comprend : la participation à toutes les séances du colloque les 4 déjeuners les pauses cafés
Comité scientifique
Jean-Michel Adam, Université de Lausanne, Suisse

Ruth Amossy, Université de Tel Aviv,
Israël
Marc Angenot, Université McGill, Montréal, Canada

Johannes Angermuller, Université Warwick, Coventry, UK, EHSS, Paris, France
Jacqueline Authier-Revuz, Université Sorbonne Nouvelle, France
Sémir Badir, Université de Liège, Belgique
Anouar Ben Msila, Université Moulay Ismail, Meknès, Maroc
Waldir Beividas, Université de São Paolo, Brésil

Denis Bertrand, Université Paris 8, France

Marc Bonhomme, Université de Berne, Suisse
Margarita Borreguero Zuloaga, Universidad Complutense, Madrid, France
Sonia Branca-Rosoff, Université Sorbonne Nouvelle,
France
Jacques Bres, Université Montpellier 3, France

Thomas Broden, Purdue University, États-Unis
Jean-Paul Bronckart, Université de Genève, Suisse

Laura Calabresse, Université Libre de Bruxelles, Belgique
Filomena Capucho, Universidade Católica Portuguesa, Portugal
Ivã Carlos Lopes, Université de São Paulo, Brésil

Michel Charolles, Université Sorbonne Nouvelle, France
Andrée Chauvin-Vileno, Université de Franche-Comté, France
Marion Colas-Blaise, Université du Luxembourg, Luxembourg
Bernard Combettes, Université de Lorraine, France

Nicolas Couégnas, Université de Limoges, France

Emmanuelle Danblon, Université Libre de Bruxelles, Belgique
Catherine Détrie, Université Montpellier 3, France

Maria-Giulia Dondero, Université de Liège, Belgique

Martina Drescher, Universität Bayreuth, Allemagne

Dominique Ducard, Université Paris Est Créteil Paris 12, France
Françoise Dufour, Université Montpellier 3, France

Eva Martha Eckkrammer, Université de Mannheim, Allemagne
Irène Fenoglio, ENS-ULM, Paris, France

Angela Ferrari, Université de Bâle, Suisse

Kjersti Fløttum, Université de Bergen, Norvège

Jacques Fontanille, Université de Limoges,
France
Edouardo Guimarães, Université de Campinas, Brésil
Elisabeth Harkot de La Taille, Université de São Paolo, Brésil

Tomáš Hoskovec, Université Mazaryk, Brno, République Tchèque
Jean-François Jeandillou, Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, France
Sandor Kiss, Université Eötvös Loránd Budapest, Hongrie

Jean-Marie Klinkenberg, Université de Liège, Belgique

Massimo Leone, Université de Turin, Italie

Juan Manuel López Muñoz, Université de Cadix, Espagne

Lita Lundquist, Bussiness High School of Copenhague, Danemark

Dominique Maingueneau, Université de Paris 4-Sorbonne, France

Sophie Marnette, Université d’Oxford, UK

Gianfranco Marrone, Université de Palerme, Italie

Damon Mayaffre, Université de Nice, France

Sophie Moirand, Université Sorbonne Nouvelle, France

Michèle Monte, Université du Sud Toulon Var, France

Henning Nølke, Université d’Aarhus, Danemark

Eni Orlandi, Université de Campinas, Brésil

Marie-Anne Paveau, Paris 13 Sorbonne Paris Cité, France
Gregor Perko, Université de Ljubljana, Slovénie

Ondřej Pešek, Université de Bohême du Sud, République Tchèque

Diana Luz Pessoa de Barros, Université de Sao Paolo, Brésil

André Petitjean, Université de Lorraine, France

Isabella Pezzini, Université de Rome, Italie

Carlos Piovezani, Université Fédérale de São Carlos, Brésil

Michele Prandi, Université de Gênes, Italie

Alain Rabatel, Université Lyon 1, France

Laurence Rosier, Université Libre de Bruxelles, Belgique

André Salem, Université Sorbonne Nouvelle, France

Franciska Skutta, Université de Debrecen, Hongrie

Gian Maria Tore, Université du Luxembourg, Luxembourg

María Dolores Vivero García, Universidad Autónoma, Madrid, Espagne

Jacques Walter, Université de Lorraine, France

Elda Weizman, Université Bar Ilan, Israël

Ruth Wodak, Université de Lancaster, UK
Comité d’organisation
Driss Ablali, CREM-Université de Lorraine

Guy Achard-Bayle, CREM-Université de Lorraine

Laurent Perrin, Ceditec-Université Paris Est Créteil Paris 12

Sandrine Reboul-Touré, Clesthia-Université Sorbonne Nouvelle Paris 3

Malika Temmar, Université d’Amiens/Céditec-Université Paris-Est Créteil

Call for papers
Text and discourse in confrontation in the European
context: towards an epistemological and heuristic renewal Metz, Lorraine University
15-18 September 2015

Centre de recherche sur les médiations
The abstracts should be registred on the platform of the conference, before 1 february 2015, to the following address :
http://textediscourseuropeens.event.univ-lorraine.fr/cremtexte_accueil_…

Driss Ablali, CREM-University of Lorraine
Guy Achard-Bayle, CREM-University of Lorraine
Laurent Perrin, Ceditec-University Paris Est Créteil Paris 12
Sandrine Reboul-Touré, Clesthia-University Sorbonne Nouvelle Paris 3 Malika Temmar, University of Amiens/Ceditec-University Paris Est Créteil Paris 12

The network DITECO (Discours, Textes, Corpus: Université of Lorraine, Sorbonne Nouvelle Paris 3, Paris Est Créteil Paris 12, Université Libre Bruxelles) is organising at the University of Lorraine (Metz site) a four-day international conference in october 2015 on the European models elaborated and practised in the discursive and/or textual theories of today. By aiming at studying “the discursive and/or textual theories”, the theme consists in highlighting the inclusive link between these two perspectives or on the contrary the exclusion of these perspectives in research in the last ten years. This link, very often questioned, deserves to be investigated again epistemologically.
To mark the fortieth anniversary of the journal Pratiques and the collection “Recherches linguistiques”, the CREM (Centre de Recherche sur les Médiations) will be organising in 2015 tow conferences entitled respectively: “Practices and French language teaching: appraisal and perspectives” (8-9-10 avril 2015), "Learning the spoken language in kindergarten. Crossed perspectives towords a homogeneous corpus "(11-12 June 2015) and “Text and discourse in confrontation in the European context: towards an epistemological and heuristic renewal”.
The particularity of language sciences in Metz has always been its willingness to consider textual and discursive theories, on the one hand, and French didactics on the other hand. (Research was originally carried out in the CELTED (Centre d’Études Linguistiques des Textes et des Discours) and it continues today within the CREM pole «Praxitexte».
Thanks to these two editorial supports - Pratiques and “Recherches linguistiques” - and through several conferences organised by the CELTED, a tradition of international interactions and confrontation has been established over the years. In this respect, these two conferences aim at pursuing and enriching this tradition.

Approach and Methodology
With respect to the dynamism of discursive and textual theories in the European space, it seems useful to pursue this line of research in the spirit of recently organised events but while renewing the methodologies of gathering and confrontation for both the developed and well established models as well as the fields exploited. In other words, if on the one hand it appears useful to put different models side by side, it seems on the other hand also useful today to consider what is beyond confrontations, something which we might call continuities exposition. The majority of the last twenty years’ gatherings and summaries play on the contrasts which render the brought in models more readable. However, a contemporary history of linguistic ideas, or even a “geography” of the present linguistic ideas, shows that the diversity or the profusion of discursive-textual models allows the drawing-up of a continuum whose extremes will certainly be contrasted and also produces a chain whose numerous links will enable us to prove multiple relationships.
If however we take the text/discourse distinction as a basis, a priori epistemological, which has the advantage of offering a strong support, we can broadly categorise two tendencies: either the models ignore on principle (sociologizing or historicising) the textual problem setting, or the models are and should be textual-discursive since they give priority, in principle to the field of language sciences where the systematicity which they raise either from the narrativity, from the genericity or from the connectivity, has its own place in what it defines from norms; conversely certain discursive models ignore the textual dimension, which will obviously lead to a problem, and vice versa.

In the French space, the textual and discursive models are heterogeneous and unstable; the text/discourse couple is submitted to many epistemological reflections and extremely diversified heuristics treatment, and backed by historical, political, communicational, argumentative and even more lexicometric perspectives. The majority among them, when confronted to the issue of language, have been developed since the sixties like the one of Paris School of semiotics (Greimas), of discourse analysis, with its different currents (Maingueneau, Charaudeau, Authier-Revuz, Guilhaumou, Achard, Moirand, Peytard, Branca-Rosoff, Paveau, Rosier), the enunciative linguistics of Benveniste or the text linguistics of Coseriu. Since the end of the seventies many studies on textual linguistics have emerged (Adam, Petitjean, Slakta, Achard-Bayle, Lundquist, Rabatel, Jeandillou) text grammar (Charolles, Combettes) oral interaction analysis (Kerbrat-Orecchioni, Traverso) interpretative semantics (Rastier), discourse semiotics (Fontanille, Zilberberg, Coquet, Bertrand), socio-discursive interactionism (Bronckart), textual pragmatics (Moeschler), the modular model (Roulet), Praxematics (Siblot, Bres, Détrie), social discourse theory (Angenot).
Nevertheless, beside this blossoming of practices and methodologies, a certain number of principles underlie the foundations of the text/discourse couple. These text and discourse theories, which do not emerge from the same disciplines or domains and have no common denominator in the object, very rarely interact with each other. However, we can acknowledge that many gatherings principles are at work simultaneously and in different levels of the textuality and discursivity. It is this interaction that we would like to establish in this conference, not only between the mentioned the abovementioned French models but also by looking for creating bridges with other European models, which are still less known in France. These models include other models developed in The Netherlands and in England within Critical Discourse Analysis (Fairclough, Wodak, Van Dijk), or those of Halliday & Hassan (Cohesion in English). These are considered as pioneers in the cohesion marks analysis. Other works include the ones developed by Van Djik and Kintsch (propositional model) for text understanding. In Italy, the text has always occupied, in an interpretative perspective, the foreground of the semiotic scene (Eco). Similarly, in Germany with the works carried out by Busse, Ehlich, Jager, Link, Bublitz and Diaz-Bone, Keller. Some of these works are influenced by American Poststructuralism, but within the hermeneutic pace of Heidegger, Gadamer, Habermas and lately Foucault. Some links are also expected to be made with the hegemonies theory of Laclau and Mouffe, (which is little known in France also), and with the Viennese school of De Beaugrande and Dressler or more with the Hungarian contemporary school of textology, in the line of Petőfi.
The collaborations around the text/discourse couple, between the most diverse disciplines, undoubtedly appear more and more legitimate and relevant, which will enable us to outline the work directions with the aim of renewing the heuristics and the settings of the problem. Our objective is to go beyond the linguistic and cultural barriers which stood as obstacles to the movement of scientific thought across these different models. We aim to incite scholars to go beyond cultural discords — which are at present divided by numerous schools and theories and different practices in the majority of European countries, — to borderless theories. We expect that this interaction will contribute to the emergence, through linguists or semioticians belonging to different “traditions” or schools, or “paradigms”, of new categories and new means to describe the discourses and the texts.
Beside the challenge of the presentation of theories and domains and of explaining their principal references and their key notions, the aim of this conference is to bring out new lines of inquiry. We do not claim to offer here a state of affairs or a history of the accumulated researches in these different domains but rather to study new observables, to suggest renovated methodological tools and to make innovative descriptive categories arise.
Interventions organisation
It follows from these introductory remarks :
On the one hand, the speakers will be required to situate themselves in a field in one side while contrasting their positions with others and from another side while exposing as much as possible the supports that they might have found in the preceding models, which they have later on given up.
On the other hand, we will pair the participants in a way that will make them focus their contrasted and crossing attention only on problem setting or following distinct traditions/models. Moderating these face to face «collaborations» ensured by the DITECO network members should allow scholars to progress towards bringing together points of views.
On which new bases can we maintain the Text/Discourse opposition?
How is it possible to make new descriptive categories by making the theories, the domains or the currents interact? Starting from which new textual and/or discursive categories can we make the already developed models converge without crossing each other?
Regarding the fact that certain instrumental concepts have exhausted their heuristic value, are the disciplinary meeting points capable of articulating knowledge that has not been a priori reconcilable, apt to create their proper problem frames and to define new semiotic objects?
How can these comparisons between models rebuild differently other concepts which had imposed themselves in an era before being used up and collapsing?
Are the concepts a product of the textual or discursive practices, and which rely essentially on the written, and/or are transposable to the oral?
Regarding progress in studies on genericity made possible thanks to the digital: we will inquire whether these studies will not strengthen the utility of the textual approach without a discursive aspect? How does the transition towards the digital, towards the change of means and forms, allow for the renewing of disciplines and forging of new cultures, through new significant practices?
Do the possibilities offered by the automatic processing of language, and particularly the technique of exploiting large corpora, which refuse to view the texts as small closed entities foster new alliances which allow the forging of new operative concepts better adapted to their specificities?
We can also question the links between certain European models and their reinstatement in Latin America, with discourse analysis and semiotics. Since these theories and their practices have their own history and particularly abide by sociological and ideological constraints, can these theoretical filiations leave their imprints on each other in development of discourse and text analysis?
Keynote speakers :
Jean-Michel Adam, Université de Lausanne, Suisse
Marc Angenot, Université McGill, Montréal, Canada
Johannes Angermuller, Université Warwick, Coventry, UK
Denis Bertrand, Université Paris 8, France
Jean-Paul Bronckart, Université de Genève, Suisse
Jacques Fontanille, Université de Limoges, France
Dominique Maingueneau, Université de Paris 4-Sorbonne, France Damon Mayaffre, Université de Nice, France
Sophie Moirand, Université Sorbonne Nouvelle, France
Eni Orlandi, Université de Campinas, Brésil
Marie-Anne Paveau, Paris 13 Sorbonne Paris Cité, France
Alain Rabatel, Université Lyon 1, France
Laurence Rosier, Université Libre de Bruxelles, Belgique
Ruth Wodak, Université de Lancaster, UK
Modalities of abstract submissions:
Languages of communications: French and English.
The abstracts should be registred on the platform of the conference, before 1 february 2015, to the following address : http://textediscourseuropeens.event.univ-lorraine.fr/cremtexte_accueil_…
Submitted articles should describe an original and innovative piece of work. Contributions should include a literature review and references to preceding pertinent works. The abstract should be accompanied with a page including information about the participants: name, affiliation, telephone number and address and email. The abstract (must not go beyond 3000 characters) should be in Times 12 with a simple interline and in a Word or RTF file. The contributions will be subject to double anonymous evaluations by two experts from the conference scientific committee. The decisions will be sent on 30 March 2015 and the preliminary programme will be put on the conference site on 15 May: http://textediscourseuropeens.event.univ-lorraine.fr/cremtexte_accueil_…
Registration modalities:
The organising committee has fixed the following tariffs relative to the registration in the conference:
- Full tariff: 140 euros
- Students tariff: 70 euros (Proof of PhD student status will be required) Registration for the conference covers:
- Participation in all the conference sessions
- 4 meals
- Coffee breaks 
Contact : 
For any further information, please contact us at the following address: 
textediscours2015@gmail.com

Scientific committee 

Jean-Michel Adam, Université de Lausanne, Suisse

Ruth Amossy, Université de Tel Aviv,
Israël
Marc Angenot, Université McGill, Montréal, Canada

Johannes Angermuller, Université Warwick, Coventry, UK, EHSS, Paris, France
Jacqueline Authier-Revuz, Université Sorbonne Nouvelle, France
Sémir Badir, Université de Liège, Belgique
Anouar Ben Msila, Université Moulay Ismail, Meknès, Maroc
Waldir Beividas, Université de São Paolo, Brésil

Denis Bertrand, Université Paris 8, France

Marc Bonhomme, Université de Berne, Suisse
Margarita Borreguero Zuloaga, Universidad Complutense, Madrid, France
Sonia Branca-Rosoff, Université Sorbonne Nouvelle,
France
Jacques Bres, Université Montpellier 3, France

Thomas Broden, Purdue University, États-Unis
Jean-Paul Bronckart, Université de Genève, Suisse

Laura Calabresse, Université Libre de Bruxelles, Belgique
Filomena Capucho, Universidade Católica Portuguesa, Portugal
Ivã Carlos Lopes, Université de São Paulo, Brésil

Michel Charolles, Université Sorbonne Nouvelle, France
Andrée Chauvin-Vileno, Université de Franche-Comté, France
Marion Colas-Blaise, Université du Luxembourg, Luxembourg
Bernard Combettes, Université de Lorraine, France

Nicolas Couégnas, Université de Limoges, France

Emmanuelle Danblon, Université Libre de Bruxelles, Belgique
Catherine Détrie, Université Montpellier 3, France

Maria-Giulia Dondero, Université de Liège, Belgique

Martina Drescher, Universität Bayreuth, Allemagne

Dominique Ducard, Université Paris Est Créteil Paris 12, France
Françoise Dufour, Université Montpellier 3, France

Eva Martha Eckkrammer, Université de Mannheim, Allemagne
Irène Fenoglio, ENS-ULM, Paris, France

Angela Ferrari, Université de Bâle, Suisse

Kjersti Fløttum, Université de Bergen, Norvège

Jacques Fontanille, Université de Limoges,
France
Edouardo Guimarães, Université de Campinas, Brésil
Elisabeth Harkot de La Taille, Université de São Paolo, Brésil

Tomáš Hoskovec, Université Mazaryk, Brno, République Tchèque
Jean-François Jeandillou, Université de Paris Ouest Nanterre La Défense, France
Sandor Kiss, Université Eötvös Loránd Budapest, Hongrie

Jean-Marie Klinkenberg, Université de Liège, Belgique

Massimo Leone, Université de Turin, Italie

Juan Manuel López Muñoz, Université de Cadix, Espagne

Lita Lundquist, Bussiness High School of Copenhague, Danemark

Dominique Maingueneau, Université de Paris 4-Sorbonne, France

Sophie Marnette, Université d’Oxford, UK

Gianfranco Marrone, Université de Palerme, Italie

Damon Mayaffre, Université de Nice, France

Sophie Moirand, Université Sorbonne Nouvelle, France

Michèle Monte, Université du Sud Toulon Var, France

Henning Nølke, Université d’Aarhus, Danemark

Eni Orlandi, Université de Campinas, Brésil

Marie-Anne Paveau, Paris 13 Sorbonne Paris Cité, France
Gregor Perko, Université de Ljubljana, Slovénie

Ondřej Pešek, Université de Bohême du Sud, République Tchèque

Diana Luz Pessoa de Barros, Université de Sao Paolo, Brésil

André Petitjean, Université de Lorraine, France

Isabella Pezzini, Université de Rome, Italie

Carlos Piovezani, Université Fédérale de São Carlos, Brésil

Michele Prandi, Université de Gênes, Italie

Alain Rabatel, Université Lyon 1, France

Laurence Rosier, Université Libre de Bruxelles, Belgique

André Salem, Université Sorbonne Nouvelle, France

Franciska Skutta, Université de Debrecen, Hongrie

Gian Maria Tore, Université du Luxembourg, Luxembourg

María Dolores Vivero García, Universidad Autónoma, Madrid, Espagne

Jacques Walter, Université de Lorraine, France

Elda Weizman, Université Bar Ilan, Israël

Ruth Wodak, Université de Lancaster, UK

Organising committee
Driss Ablali, CREM-University of Lorraine
Guy Achard-Bayle, CREM-University of Lorraine

Laurent Perrin, Ceditec-University Paris Est Créteil Paris 12

Sandrine Reboul-Touré, Clesthia-University Sorbonne Nouvelle Paris 3

Malika Temmar, University of Amiens/Ceditc-University Paris Est Créteil Paris 12

Organizer
Driss Ablali, CREM-Université de Lorraine

Guy Achard-Bayle, CREM-Université de Lorraine

Laurent Perrin, Ceditec-Université Paris Est Créteil Paris 12

Sandrine Reboul-Touré, Clesthia-Université Sorbonne Nouvelle Paris 3
Malika Temmar, Université d’Amiens/Ceditec-Université Paris Est Créteil Paris 12